« L’enfance, je crois que personne ne la quitte vraiment. On peut la rejeter, bien sûr, mais c’est la meilleure preuve qu’on y tient. C’est comme une forêt vierge, l’enfance. Souvent, quant on la vit, on la subit. Mais on se construit, en même temps, une série de chambres obscures qu’on n’arrive jamais, plus tard, a explorer jusqu’au bout… Tout ce que l’on a perdu et ce qu’on a gardé. Ce que l’on n’a jamais cédé et ce que l’on a cédé, même pour ne rien obtenir… C’est dérisoire, mais il n’y a que ça de vrai. Rien que pour ça, le jeu en vaut la chandelle. »
Fanny Ardant, dans Delerm, Philippe, Les amoureux de l’Hôtel de Ville, Paris, Éditions du Rochet, 1993 ; 2001, préface.
Chez Max
Montserrat - Buenos Aires
le 13 Septembre 2008
« La infancia, creo que nadie realmente la deja. Podemos rechazarla, ciertamente, pero esa es la mejor prueba de su presencia. Es como una selva virgen la infancia. A menudo, cuando la vivimos, la padecemos. Pero nos construimos, al mismo tiempo, una serie de cuartos oscuros que nuca conseguimos, más tarde, explorar a fondo… Todo eso que hemos perdido y lo que hemos ganado. Aquello que nunca cedimos y lo que hemos cedido, incluso, a cambio de nada… Es irrisorio, pero no hay más que esto de cierto. Y nada más que por eso, vale la pena el esfuerzo. »
2 commentaires:
La infancia es como un caramelo que no queres que se termine nunca.
Maxi
Je crois que l'enfance est bien souvent une histoire d'adulte. D'adulte qui doit créer... cette enfance qui n'en a pas été une...
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