-¿Vos crées?
-… lo mismo que el estómago segrega jugo para digerir.
-¿Te parece ?
-Sí, como una canilla mal cerrada. Y esas gotas van cayendo sobre cualquier cosa, no se las puede atajar.
-¿Por qué?
-Qué sé yo… porque están rebalsando ya el vaso que las contiene.”
Manuel Puig, El beso de la mujer araña, Buenos Aires, Planeta, 1993, p.41
Humberto Tortonese y Martín Urbaneja
«-C’est étrange qu’on ne puisse pas se passer de s’attacher à quelque chose… C’est… comme si la pensée sécrétait du sentiment, sans arrêt…
-Tu crois ?
-…comme l’estomac sécrète des sucs digestifs.
-Tu trouves ?
-Oui, comme un robinet mal fermé. Et ces gouttes tombent sur n’importe quoi ; on ne peut pas les attraper.
-Pourquoi ?
-Je ne sais pas… parce qu’elles débordent déjà du ver qui les contient. »
-Tu crois ?
-…comme l’estomac sécrète des sucs digestifs.
-Tu trouves ?
-Oui, comme un robinet mal fermé. Et ces gouttes tombent sur n’importe quoi ; on ne peut pas les attraper.
-Pourquoi ?
-Je ne sais pas… parce qu’elles débordent déjà du ver qui les contient. »
1 commentaire:
avec ce genre de phrases, l'araignée vous attrape dans sa toile (le web?). Merci
Avez-vous vu la pièce à BsAs?
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