"-Je comprends que la cendre n'est rien qui soit au monde, rien qui reste comme un étant. Elle est l'être, plutôt, qu'il y a -c'est un nom de l'être qu'il y a là mais qui, se donnant (es gibt ashes), n'est rien, reste au-delà de tout ce qui est (konis epekeina tes ousias), reste imprononçable pour rendre possible le dire alors qu'il n'est rien."
Jacques Derrida, La difunta ceniza - Feu la cendre, Buenos Aires, La Cebra, 2009, p. 59
John McLaughlin
#6 (1959)
Huile sur toile - 111,44 x 153,04 cm
["-Entiendo que la ceniza no es nada que esté en el mundo, nada que reste como un ente. Es el ser, más bien, que hay -es un nombre del ser que hay ahí pero que, al darse (es gibt ashes), no es nada, resto más allá de todo lo que es (konis epekeina te ousias), resto impronunciable para hacer posible el decir a pesar de que no es nada."]
Traducción de Daniel Alvarado y Cristina de Peretti
3 commentaires:
Moi pas être bien réveillé, moi pas comprendre quoi Derrida vouloir dire^^
Vais vider mon cendrier, du coup, tiens :))
Alors, là il n'y aura pas de cendre! ;-)
Merci du message!
C'est absolument bouleversant d'intelligence et de "dire"...
Heureuse d'être dans tes échos littéraires... insue... Je t'embrasse.
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